Pourquoi va-t-on chez le kiné ?
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1506 - 01/11/2017
Douleur et kinésithérapie sont des mots qui vont si bien ensemble… C’est parce qu’on a mal quelque part qu’on va chez le kiné. Pire : souvent, c’est le kiné (ou l’exercice qu’il propose) qui fait mal, et même si on sait que “c’est un mal pour un bien”, ce n’est pas toujours facile à supporter. Ça, c’est la douleur vécue du point de vue du patient. Et pour vous, c’est quoi la douleur ? Un mal nécessaire ? Une variable très subjective ? Un élément déterminant dans le déroulement de chaque séance ?
Vous êtes concernés au premier chef par le Livre blanc que vient de publier la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD), qui se désole qu’après une période faste, dans les années 2000, la lutte contre la douleur soit aujourd’hui en panne (p. 16-17). Combien d’heures de cours avez-vous eu sur le sujet lors de votre formation initiale ? Une fois diplômé, vous est-il arrivé de faire une formation complémentaire sur la douleur, entre kinésithérapeutes ou pluriprofessionnelle ?
À l’opposé de la douleur, il y a le bien-être et la relaxation. Là aussi, vous êtes au cœur de l’action ! Cela fait partie de vos compétences et vous pouvez tout à fait, si vous le souhaitez, développer une partie de votre activité dans ce domaine. Certains confrères du côté de Marseille en sont convaincus. Ils ont même tenu un stand lors d’un récent salon sur le bien-être pour faire connaître cette activité au grand public (lire p. 5). Un exemple à suivre !
© D.R.