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Le Dr Henry prône dorénavant un système basé sur le compagnonnage

Sophie Conrard
- 29 janvier 2018

"Dès la 2e année de médecine, il faut aider les jeunes à se former à la spécialité médicale ou chirurgicale dont ils rêvent. Pour ce faire, il faut qu'ils quittent très tôt les amphithéâtres de la faculté pour aller à la rencontre de leurs médecins tuteurs, des liberaux formés qui seraient chargés de leur développement et leur épanouissement professionnel pendant 5 ans.

Les étudiants suivraient leurs cours magistraux à distance, en direct, par Internet, parce que la formation professionnelle les amènerait à voyager partout en France, et parfois à l’étranger pour rencontrer et travailler avec les meilleurs de leur spécialité.

Le tuteur libéral serait leur référence, rassurant et protecteur, garant d’une ascension permanente.

Le classement final se fera en 6e année et sera basé à 60 % sur une appréciation de ses pairs et de son tuteur, et à 40 % sur les résultats d’un examen écrit et d’un entretien.

Ainsi, chaque étudiant français qui intégrera médecine serait sûr, dès la 2e année, de pratiquer plus tard la spécialité dont il rêve. Voilà la formation que j'attends pour nos futurs confrères."

Propos recueillis par Sophie Conrard

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