Agnès Buzyn a présenté le 9 mars les grandes lignes de la profonde "transformation du système de santé" qui va démarrer. Au menu, entre autres (pour les détails, lire p. 10-12) : une réorganisation totale de l'offre territoriale de soins, avec toujours plus de "décloisonnement" entre ville, hôpital et médico-social.

Agnès Buzyn a présenté le 9 mars les grandes lignes de la profonde “transformation du système de santé” qui va démarrer. Au menu, entre autres (pour les détails, lire p. 10-12) : une réorganisation totale de l’offre territoriale de soins, avec toujours plus de “décloisonnement” entre ville, hôpital et médico-social. La ministre a annoncé que “l’exercice isolé” (en cabinet libéral, donc) allait devenir “l’exception”. Il sera remplacé par des modèles “totalement nouveaux” qui vont “transcender tous les clivages” traditionnels. On a hâte d’en savoir plus !

En matière d’accès direct aux soins de kinésithérapie, la France n’est pas précurseur. Quand certains d’entre vous l’appellent de leurs vœux, d’autres n’y sont pas pleinement favorables, notamment pour une question de responsabilité. Nous sommes allés voir comment cela fonctionne dans des pays qui ont poussé le dispositif assez loin et/ou dont le système de santé est proche du nôtre : Australie, Québec, États-Unis, Écosse et Pays-Bas (lire p. 43 à 48).

Les stations thermales font le plein. Les curistes n’ont jamais été aussi nombreux. Les formats de cures et les indications se multiplient, et le secteur prend soin de peaufiner ses arguments de vente en menant des études sous l’égide de l’Association française pour la recherche thermale (Afreth). Problème : alors qu’on n’a jamais eu autant besoin d’eux, les kinésithérapeutes manquent à l’appel. Faute de main-d’œuvre qualifiée, certains centres sont contraints de reporter, voire d’annuler certains soins que vous seuls pourriez prodiguer. Inutile de vous dire que les directeurs d’établissements sont ravis de la mise en place de l’accès partiel (lire notre dossier p. 36 à 42) !

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