L'EPS, c'est toute la vie
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1521 - 10/05/2018
Les cours d’éducation physique et sportive (EPS), ce n’est pas qu’à l’école. C’est toute la vie. Et en tant que kinésithérapeutes, vous allez donner des cours d’EPS, en un sens : en informant vos patients vieillissants, en surpoids, malades du cœur ou atteints d’un cancer, en les éduquant à cette idée que l’activité physique est une véritable thérapie non médicamenteuse, quel que soit l’âge, l’état de forme ou le handicap et le niveau de pratique de chacun, et qu’elle fait littéralement gagner des années de vie.
Les études qui le démontrent se multiplient.
Certains estiment que tant que l’assurance maladie ne financera pas le “sport sur ordonnance”, la mayonnaise ne prendra pas. “Ordonnance” implique “remboursement”, comme pour les médicaments. J’ose espérer qu’une révolution est possible (et de toute façon, la Sécu ne peut pas tout financer). À force d’éducation, d’information, de communication, de sensibilisation. Ça tombe bien : le gouvernement va passer la vitesse supérieure en la matière (lire notre dossier p. 14 à 17).
À l’occasion de la semaine européenne de la vaccination, du 23 au 29 avril, les ordres des professions de santé ont rappelé leur soutien à l’obligation vaccinale chez les enfants et en faveur de la vaccination des professionnels de santé. En tant que tels, vous êtes susceptibles d’être interrogés par des patients à ce sujet. Lisez, informez-vous, basez-vous sur les données de la science, et répondez-leur clairement. C’est important.
© D.R.