On peut considérer que 2 000 manifestants sur une population de 90 000 kinés, c’est peu. Qu’aller manifester à Paris, c’est dépassé. Que les kinés ne font peur à personne. Du coup, on reste les bras croisés ? La dernière fois que la profession est descendue dans la rue, c’était en 2014 : en mars pour protester contre le Clesi, et en novembre pour réclamer le Master (mais il y avait presque uniquement des étudiants). Voir aujourd’hui 2 000 confrères décommander des patients et fermer leurs cabinets pour venir à Paris, un jour de juillet, affréter des bus, prendre le train ou l’avion sachant combien c’est fastidieux avec les grèves et problèmes mécaniques à répétition, c’est déjà un point positif. Parmi les manifestants, beaucoup de jeunes. Nous en avons profité pour en interroger quelques-uns sur leur vision du syndicalisme (lire notre dossier p. 14 à 17).

Sans transition, nous vous souhaitons de bonnes vacances ! Prenez le temps de recharger vos batteries. La rédaction prendra ses quartiers d’été du 1er au 20 août. Le prochain numéro de Kiné actualité version papier sera dans vos boîtes aux lettres le 13 septembre. En attendant, nous restons à vos côtés ! Nous continuerons à publier chaque jour des articles en ligne sur www.kineactu.com, accessibles aussi par le biais de notre application mobile (comment, vous ne l’avez pas encore téléchargée ?) et dont la lecture est comprise dans votre abonnement annuel. J’insiste un peu parce que vous êtes encore trop nombreux à l’ignorer. C’est dommage !

J’en profite pour remercier tous ceux qui se laissent interviewer et photographier, accordent du temps à nos journalistes, nous proposent des idées d’articles et nous tiennent au courant de l’actualité dans leur région. Sans eux, notre mission serait beaucoup plus difficile !

© D.R.