Dans le cadre d’un projet de protocole de coopération national sur la “prise en charge des patients présentant une douleur chronique par des infirmiers experts douleur en lieu et place du médecin dans les structures douleur chronique labellisées”, 12 dérogations sont proposées. Notamment la prescription de TENS, de patchs de capsaïcine, de paracétamol et d’anti-inflammatoires, d’emplâtres de lidocaïne, le renouvellement et l’adaptation des ordonnances de médicaments antalgiques, la prescription de soins infirmiers à domicile, la prescription et le renouvellement des ordonnances d’activité physique adaptée (APA)… et la “prescription et le renouvellement d’actes de kinésithérapie : indications, attentes (massage, réentraînement à l’effort, étirements, renforcement musculaire, apprentissage des automassages et auto-étirements, etc.)”, indique le texte.

Ce projet de protocole a été présenté lors du congrès annuel de la SFETD (Société française d’étude et de traitement de la douleur) à Saint-Malo, fin novembre. Il sera prochainement remis à la HAS.

Il existe 274 structures douleur chronique (SDC) en France (94 centres et 180 consultations).

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