À l’approche de la journée mondiale de Parkinson, le 11 avril, l’association France Parkinson organise le “village Park’cœur”, les 23 et 24 mars à Paris, place Saint Sulpice. Des bénévoles, des malades, des aidants, des professionnels de santé seront présents pour sensibiliser le plus grand nombre à la réalité de cette maladie invalidante. Le thème du mouvement sera au cœur de l’opération “puisque la pratique d’une activité physique est essentielle pour ralentir l’évolution des symptômes et mieux vivre avec Parkinson”, insiste l’association.

Il sera possible de se mettre dans la peau d’une personne malade de Parkinson au sein d’un appartement reconstitué : il s’agira de marcher avec des jambières ankylosantes, essayer d’avancer avec des chaussures scratchées au sol, se lever d’un fauteuil en étant lesté, déplacer un objet avec un gant rigide ou simulant le tremblement, s’entendre parler avec une voix déformée, voir son visage projeté sans aucune expression faciale, etc.

Il y aura aussi un “espace mouvement” avec des conseils de kinésithérapeutes, des ateliers chutes, du parcours training (lire Ka n°1647 p. 10 à 14) ou des objets connectés pour faciliter les mouvements.

La maladie de Parkinson touchera 1 Français sur 50 au cours de son existence. Cette maladie neurodégénérative et ses maladies apparentées, qui ne se guérissent pas, affectent durement la vie et handicapent plus de 270 000 personnes en France. “Trop souvent perçue comme une maladie des personnes âgées caractérisée par des tremblements, la réalité de la maladie de Parkinson est bien plus complexe. Ce village vise à dissiper ces fausses croyances pour changer le regard sur la maladie, sensibiliser le plus grand nombre à la diversité des symptômes et aider les malades à mieux vivre avec Parkinson.”

© D.R.