Le 22 février, votre nomenclature a changé. De façon radicale. Cette évolution aurait pu être quasiment indolore si tous les acteurs concernés avaient joué le jeu. Hélas : vos logiciels métier ont évolué mais il y a eu de nombreux bugs pendant quelques jours, et la démarche de cotation n’est pas aussi instinctive qu’on aurait pu le souhaiter ; les complémentaires santé n’étaient pas prêtes, ce qui entraîne des rejets de télétransmissions ; il a fallu effectuer une mise à jour du système informatique de la Cnam ; l’un des nouveaux actes (le TER 16, pour la rééducation des enfants souffrant de paralysie cérébrale ou de polyhandicap) est pour l’instant suspendu faute d’avis de la Haute autorité de santé (HAS)… Avec tout ça, on en oublie que ce changement de nomenclature s’accompagne de plusieurs revalorisations financières !

Pourquoi tous ces ratés ? Quand pouvez-vous espérer que les choses rentrent dans l’ordre ? Nous avons interrogé le directeur de la Cnam, Thomas Fatôme, qui s’est prêté au jeu (lire notre entretien p. 24 à 27). “Pour la première fois depuis 12 ans, la valeur des lettres-clés augmente”, a-t-il insisté, reconnaissant toutefois des “loupés” dans la mise en œuvre de la nouvelle NGAP.

Comment prendre soin de la bouche des bébés au quotidien ? Comment accompagner un futur mangeur ? Comment l’aider à développer ses compétences alimentaires ? Autant de questions passionnantes auxquelles un spécialiste nous aide à répondre dans un dossier original, intitulé “Le goût dans tous ses états, des 1 000 premiers jours de vie aux 1 000 derniers jours de vie” (lire p. 49 à 54).