Je dois vous avouer une chose : j’attends les vacances avec une impatience inédite. Cette année m’a épuisée, et les remous provoqués par la dissolution de l’Assemblée nationale n’ont rien arrangé. La campagne pour les élections législatives a été déplorable. Je suis fatiguée de voir les gens s’écharper, voire en venir aux mains sous prétexte qu’ils ne sont pas d’accord. Qu’est-ce qui leur passe par la tête ? Qui les a élevés ainsi ? Et l’équipe de France de rugby, qui achève une tournée en Amérique du Sud, on en parle ?

Non. Parlons plutôt de cette jeune consœur qui vient de terminer un DU d’éthique, au cours duquel elle a notamment réfléchi à la notion de “juste soin”, en particulier dans son cadre de travail : un service spécialisé dans la prise en charge de patients cérébro-lésés. Elle exerce depuis quelques années à peine et est déjà dans l’analyse de ses pratiques, la réflexion, l’envie de faire mieux, de comprendre, avec beaucoup d’humilité. Je l’ai trouvée enthousiasmante. Ce fut un plaisir de l’interviewer pour vous (lire notre entretien p. 10-11).

S’installer en groupe, avec des confrères ou d’autres professionnels de santé libéraux, c’est comme un mariage : si on veut que tout se passe au mieux, si on veut bien vivre ensemble, il faut tout anticiper, même le mauvais. Ça passe par le choix du bon contrat, de statuts juridiques adaptés. Nous vous présentons en détails les avantages des différents types d’associations possibles (dossier p. 12 à 15). Bonne lecture, et bonnes vacances ! Je vous donne rendez-vous le 5 septembre avec notre numéro de rentrée.