Brèves santé
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1409 - 18/06/2015
Pédiatrie
Un logiciel qui évalue la douleur
Des chercheurs de l’université de Californie ont conçu un logiciel capable d’évaluer la douleur infantile, en s’appuyant sur le système suédois “FACS” (facial action coding system). Une caméra identifie les mouvements du visage de l’enfant, qui sont analysés par le logiciel. Testé sur une cinquantaine de petits patients, celui-ci a démontré “une excellente précision de l’évaluation de la douleur”, selon le Dr Huang, auteur d’une étude sur le sujet. Les résultats sont très proches de l’analyse livrée par les patients en âge de s’exprimer, et plus précis que ceux des infirmières.
Allergies alimentaires
Le geste qui sauve
L’Association française pour la prévention des allergies a lancé le 4 juin une campagne de sensibilisation à destination des personnes allergiques, de leur entourage, des personnels médicaux (notamment les médecins scolaires), des enseignants, des personnels de cantine et des pompiers, pour accroître le nombre de personnes capables d’utiliser les stylos injecteurs d’adrénaline. Si le nombre de cas à l’issue fatale est limité en France, la menace plane en permanence au-dessus de la tête des 2,2 millions de Français qui souffrent d’allergies alimentaires. Pour eux, en cas d’erreur, un seul remède : l’adrénaline injectée par voie intramusculaire, à l’aide de ce fameux stylo. Un geste simple qui reste méconnu.
Google tourné vers le futur
Le “Projet Jacquard”
Le géant du net a dévoilé le 29 mai, lors de sa conférence annuelle à San Fransisco, qu’il planchait actuellement sur la fabrication de vêtements connectés qui permettront de commander des objets à distance. L’objectif est de réussir à tisser des matériaux conducteurs dans tous les textiles, étirables et lavables comme n’importe quel vêtement, en utilisant des métiers à tisser industriels. Un premier partenariat a été conclu avec l’américain Levi Strauss.
Diabète
700 000 Français ignorent leur maladie
Il y a plus de 4 millions de diabétiques en France, auxquels il faut ajouter 700 000 personnes qui ne savent pas qu’elles le sont. À l’occasion de la Semaine de la prévention du diabète, du 8 au 13 juin, la Fédération française des diabétiques (FFD) a cherché à faire passer le message car plus la maladie est détectée tôt, mieux elle peut être traitée et plus il est possible de retarder son évolution. Il faut savoir que si le diabète de type 1 se déclare généralement avant l’âge adulte, le diabète de type 2 (beaucoup plus fréquent : il représente 90 % des cas) apparaît vers 20 ans et peut rester invisible de longues années.
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