J'y vais ou j'y vais pas ?
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1417 - 01/10/2015
Pas le choix. Les réseaux sociaux, on est obligés d’y passer. Professionnellement, en tout cas, pas moyen d’y couper. Facebook a franchi fin août le cap du milliard d’utilisateurs dans le monde ! La plupart sont des “anonymes” comme vous et moi, mais aujourd’hui, quelle revue, quelle personnalité, quel fabricant de matériel n’a pas franchi le pas ? Kiné actualité a donc créé, il y a quelques années déjà, sa page Facebook et son compte Twitter. La première a ses fidèles, le second est… disons… moins couru pour l’instant – mais je crois que vous n’êtes pas très nombreux à pratiquer ce réseau !
J’avoue que parfois, le développement hors normes de ces nouveaux canaux d’expression et d’information m’échappe. Je suis convaincue de leur utilité pour faire passer certains messages. Je sais qu’il y a des règles du jeu, des codes à respecter pour faire en sorte qu’une publication soit lue et partagée par le plus grand nombre de personnes possible. Mais au fond, qu’est-ce qui fait le succès d’une page sur Facebook ? Pourquoi ma page “personnelle” (je mets des guillemets parce qu’elle est en réalité purement professionnelle et liée à Kiné actualité) suscite-t-elle plus de réactions ces jours-ci que celle du journal à proprement parler, alors que souvent, les sujets évoqués sont les mêmes ?
Pourquoi certaines personnes me contactent-elles plus facilement par ce biais que par mail ou par téléphone, alors que mes coordonnées directes sont écrites ci-contre et sur notre site Internet ? Mystère…
Malgré tout, j’y passe un temps fou. Je diffuse une info, je rebondis d’une page à une autre, je réponds à un message, je partage une publication…
Alors je vous en conjure, ne me laissez pas seule : connectez-vous à nos pages, lisez et surtout réagissez ! Dites-moi ce qui vous plaît ou pas, donnez de vos nouvelles, racontez vos projets, partagez vos coups de gueule (nous avons été surpris du nombre très important de réactions suscitées par le récent rapport de la Cour des comptes) et dites-moi si les réseaux sociaux sont pour vous un vecteur d’échanges entre confrères, sur des sujets qui touchent votre profession… mais que cela ne vous empêche pas de lire le journal !
© D.R.