“Peut-on imaginer, en nous voyant assis à la terrasse d'un café, un bouquin à la main, ou marcher en ville en faisant du lèche-vitrine, que notre vie est un parcours du combattant ?” C'est avec ces mots qu'une patiente a décrit son quotidien lors des états généraux de la BPCO en 2005. Une expression est aussi très couramment utilisée : \"Tout devient une corvée.\" Devant ces différents ressentis, il apparaît essentiel de comprendre très précisément les difficultés quotidiennes des personnes atteintes de BPCO et de leur entourage, afin d'y apporter les réponses les plus adaptées. Si le fait de rester en bonne santé est bien corrélé au fait de pratiquer une activité physique adaptée, la présence d'un professionnel de santé comme le kinésithérapeute peut contribuer à promouvoir ou susciter le niveau de motivation nécessaire à la poursuite des activités de son patient. En effet, un certain nombre d'éléments vont participer à la baisse de la tolérance à l'effort des patients, comme la majoration de l'essoufflement, la démotivation, et enfin les exacerbations.