Madame, votre intervention du 16 septembre dernier, lors de la présentation du rapport de la Cour des comptes sur le financement de la Sécurité sociale, est d’un mépris insupportable pour ma profession.
Comment pouvez-vous, de quel droit pouvez-vous, en quelle qualité vous autorisez-vous à dire de telles insultes sur ma profession ? Faut-il que vous soyez à ce point ignorante et aigrie, tout en étant aussi bien payée par la collectivité ?
Les soins de kinésithérapie servent à rétablir les gens dans leur intégrité pour reprendre le travail, à supporter le handicap (maladie, accident), à permettre le maintien à domicile des personnes âgées, à éviter de coûteuses hospitalisations...
En fait, vous ne supportez pas que les malades et les personnes âgées coûtent de l’argent à la collectivité, alors que la médecine libérale de ville est la formule la plus économique, la plus humaine et la plus efficace de tous les systèmes de santé.
Vous ignorez que, contrairement à votre mandat, où vos pauvres électeurs doivent supporter votre incompétence, vos radotages, vos mensonges et votre inutilité pendant cinq ans, les patients en France ont la possibilité et le droit de changer de kinésithérapeute, d’infirmière, de médecin autant de fois qu’ils le désirent, jusqu’à trouver celui ou celle qui convient. On est dans un système libéral, ce qui garantit un résultat évident sur l’espérance de vie de nos compatriotes. Cela a un coût, que le chômage en constante augmentation rend plus difficile à assumer : c’est à vous, les élus, de régler ce problème et vous avez lamentablement échoué.

Recevez, Madame la députée, les salutations consternées d’un électeur assidu.

T. R. (13)