Alors comme ça, “la priorité ne doit plus être à la revalorisation de l’acte” (Ka n°1499 p. 10-11) ? Intéressant point de vue. Pour l’instant, nous sommes payés comme ça. C’est quoi “faire évoluer les modes de rémunération en y introduisant certaines notions sur la qualité, la prévention ou la pertinence des soins” ? Il y a des soins qui ne sont pas pertinents ? Qu’entendent-ils exactement par cette notion de pertinence ? Je suis inquiet.
Je n’ai pas attendu la ministre de la Santé et le directeur de la Cnamts pour introduire, dans ma pratique quotidienne, de la qualité, de la pertinence dans les exercices de gymnastique et de la prévention des “faux mouvements”, par exemple. Mais pour l’instant, cela m’a rapporté que dalle dans mon escarcelle.
“Encore des mots, toujours des mots, rien que des mots… Tu peux bien les offrir à une autre”, chantait Dalida en son temps ! Ce ne sont pas les mots qui m’aideront à payer mes impôts !
Quelques explications données à vos lecteurs, sur ces bonnes paroles venues d’en haut, seraient les bienvenues, vous ne trouvez pas ? Je dis ça, je dis rien, bien entendu.

Patrice Bourdicaud (93)