Diplômé en 1977, je viens de faire valoir mes droits à la retraite, au 1er janvier 2020. J’ai bien sûr, comme il se doit, prévenu les organismes concernés.

J’ai reçu, comme chaque futur retraité, le courrier du CDOMK, qui stipule : “Au 1er janvier 2020, vous n’aurez plus le droit d’exercer la masso-kinésithérapie, ni occasionnellement, ni bénévolement”, etc.

Alors que fleurissent de toutes parts impunément des “officines” où se pratiquent illégalement des actes de médecine, de pharmacie, de kinésithérapie ou autres “thérapies” plus ou moins exotiques…

Alors que des retraités masseurs-kinésithérapeutes, diplômés, motivés, encore énergiques, compétents, pourraient être les ambassadeurs bénévoles de notre métier dans le monde associatif, sportif amateur, humanitaire… Cela nous est interdit !

Je vais de ce pas prendre mon billet aller sans retour pour la presqu’île de la Hague, où sont retraités les déchets nucléaires.

Que penser d’un Ordre qui donne des ordres de cet ordre ? Ça fait désordre, non ?

Gilles Saurat (01)

Courrier paru dans le KA n°1556 du 19 décembre 2019