On se bat généralement pour obtenir quelque chose (le droit de vote par exemple), et c'est positif.
S'il faut combattre pour sauvegarder un acquis, c'est que malheureusement, on l'a déjà perdu. C'est inutile et désespérant.
Si notre profession est en train de perdre, en pratique courante, son exclusivité manuelle du massage, c'est que bien des confrères ont négligé de s'y intéresser en temps utiles. Il n'est peut-être pas trop tard pour prouver que le masseur-kinésithérapeute reste le plus performant pour délivrer un acte manuel de qualité...
Ce qui n'empêche pas de s'intéresser, en parallèle, à de nombreuses spécialités hyper-technologiques (ORL, urogynécologie, kiné du sport...).
C'est ce que nous faisons dans le groupe auquel j'appartiens, avec quatorze collaborateurs.

Bernard Ceas (13)