Depuis le 1^er mars 2017, en vertu de la loi de santé du 26 janvier 2016 qui "place la mise en œuvre de l'activité physique adaptée au rang d'objectif de santé publique", tout médecin traitant peut la prescrire aux patients atteints d'une affection longue durée. Une problématique dont on parle de plus en plus, à travers de nombreux événements, souvent organisés simultanément malheureusement.

Il en sera ainsi question le 6 octobre, lors des 49^e Journées de l'INK, dans le cadre du salon Rééduca, où il s'agira de mettre en évidence le rôle primordial et le savoir-faire du kinésithérapeute dans le maintien ou la récupération de la bonne santé par l'activité physique et le sport.

Les 6 et 7 octobre se tiendra au palais des Congrès de Perros-Guirec (Côtes-d'Armor) un colloque au programme alléchant portant sur "La femme, le sport et la santé bien-être". Organisé par le centre d'expertise Bretagne Sport Santé au féminin et la Fédération française de cyclisme, cet événement sera placé sous la présidence du D^r Alain Calmat, président de la commission médicale du CNSOF, qui y présentera le projet Médicosport Santé, ayant pour but d'élaborer une sorte de Vidal du sport. Si la première journée, consacrée à l'activité physique au féminin, est réservée aux professionnels de santé, la seconde, portant sur les activités physiques, sport et santé bien-être, sera ouverte à tous. Y interviendront notamment Sarah Troël, kinésithérapeute à Rennes, qui s'exprimera sur le sujet délicat de l'incontinence urinaire chez les sportives, et Daniel Le Bert, kinésithérapeute ostéopathe à Trégueux (35), qui viendra présenter le réseau sport santé 22.

Les 6 et 7 octobre également se tiendra le salon Soi+ sport santé à l'Espace Champerret, à Paris. Un événement "fédérateur" des acteurs du sport santé qui vise, à travers de nombreuses animations et conférences, à répondre à toutes les questions autour de l'activité physique ou sportive et son impact sur la santé. L'occasion d'en savoir plus sur la question du financement, les réseaux sport santé, les formations ou encore les labels sport santé.

Première ville française à lancer un dispositif innovant de prescription du sport sur ordonnance en 2012, Strasbourg organisera les 12 et 13 octobre ses 2^e Assises européennes du sport santé sur ordonnance, en partenariat avec le ministère des Sports. L'occasion d'échanger sur les différentes expériences françaises et européennes, d'explorer les pistes d'avenir pour le sport santé pour les malades chroniques et d'autres publics spécifiques (enfants, personnes âgées, prédiabétiques…) et de débattre sur la question du reste à charge pour les bénéficiaires des prescriptions, un point crucial que le décret du 30 décembre 2016 ne règle pas.