8 Français sur 10 sont prêts à être équipés d'un objet connecté pour suivre leur maladie chronique
Sophie Conrard
-20/10/17
D'après une enquête Odoxa réalisée pour Unicancer à l'occasion de la Convention nationale des centres de lutte contre le cancer (CLCC) à Montpellier le 10 octobre, 8 Français sur 1 se déclarent prêts à être équipés d'un objet connecté pour suivre leur maladie chronique. Seuls 18 % refuseraient. C'est la preuve que les objets connectés entrent dans les moeurs, puisque lors de la précédente édition de ce baromètre, en 2015, ces derniers représentaient encore 30 % de l'échantillon interrogé.
Les Français sont de plus en plus nombreux à considérer que la santé connectée est une opportunité pour améliorer la prévention (82 %) et pour la qualité des soins (76 %). Les mentalités "ont évolué beaucoup plus rapidement que les médecins ne l'imaginaient", selon Gaël Sliman, président d'Odoxa.
En parallèle, ces nouvelles technologies modifient en profondeur le rôle du patient. Aujourd'hui, 1 Français sur 2 considère que celui-ci doit absolument être un acteur du traitement de sa maladie, alors qu'en 2015, une majorité (54 %) pensaient encore qu'il devait laisser faire le médecin. Il est amusant de constater qu'à la même époque, 72 % des médecins étaient déjà favorables à une plus grande implication du patient dans le traitement de sa maladie.
"La cancérologie française doit évoluer pour intégrer les progrès de la recherche, les nouvelles attentes des patients, la e-santé, l'ambulatoire. l'expertise des CLCC dans ces domaines peut bénéficier à tous", a commenté le Pr Viens, président d'Unicancer. Les CLCC investissent en effet dans des équipements de pointe, lancent des essais cliniques innovants et continuent de compléter leur offre de service, avec en particulier des programmes de suivi à distance. Une vingtaine d'exemples sont présentés dans le rapport d'activité d'Unicancer.
(source: Tic Santé)