La journée mondiale de l'AVC, c'était hier. L'occasion pour le CNOMK d'insister sur le fait qu'une prise en charge précoce par les kinésithérapeutes permet d'éviter les complications et d'en limiter les séquelles, et de rappeler l'existence d'un guide pratique sur le sujet, publié en 2010 par l'association France AVC.

Ce guide réalisé en collaboration avec les enseignants du CEERRF, les kinésithérapeutes du CMP Jacques Arnaud de Bouffémont (95) et du CMPR Champ Notre-Dame (Clinea) de Taverny (95), donne les clés aux patients et aux kinésithérapeutes pour identifier les difficultés, les comprendre afin de mettre en place un programme d'autorééducation.

Dans cette maladie, la place des kinésithérapeutes hospitaliers et libéraux est privilégiée. Scindé en cinq chapitres, "Comprendre sa maladie", "L'hémiplégie au quotidien", "Gérer l'environnement", "Programmes d'exercices" et "Evaluer vos possibilités", ce guide démontre que même à distance, un programme d'exercices intensifs améliore les performances fonctionnelles.

Le patient et ses proches peuvent mieux comprendre les séquelles neurologiques invalidantes. Le kinésithérapeute quant à lui peut mettre en place, en discussion avec son patient, un programme d'exercices quotidiens variés et régulièrement révisé, dont les bénéfices seront évalués afin d'entretenir la motivation. "Transitionnel", le livret doit avant tout servir à amorcer le dialogue entre le patient et le kinésithérapeute. Loin d'être exhaustif, il donne ainsi les bases d'un travail évolutif. De concert avec son patient, le kinésithérapeute peut en effet personnaliser ce livret en y inscrivant des conseils, en dessinant des schémas, etc. sur les pages laissées vierges à cet effet.

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