Première commission paritaire nationale post-Covid
Sophie Conrard
- 10 juillet 2020
La première commission paritaire nationale (CPN) en l'absence de Nicolas Revel, devenu directeur de cabinet du Premier ministre, s'est déroulée le 8 juillet. Une délégation de la FFMKR y a assisté. Bonne nouvelle : le télésoin est autorisé jusqu'au 31 décembre.
Le dispositif autorisant les masseurs-kinésithérapeutes à pratiquer le télésoin a été prorogé jusqu'au 31 décembre, en attendant une éventuelle pérennisation. "La FFMKR se réjouit de cette bonne nouvelle pour de nombreux confrères, qui redoutaient une interruption du dispositif au 10 juillet", avec la fin de l'urgence sanitaire, commente Sébastien Guérard, président de la Fédération, qui a participé à cette CPN. "Ils vont pouvoir continuer leurs soins via cet outil bien pratique en période épidémique."
La FFMKR a mis sur pied un groupe de travail sur le sujet, qui sera débattu lors de son congrès annuel à Arles, fin octobre, afin de savoir dans quelles conditions la profession souhaite pérenniser ce nouvel outil.
Nouvelle dérogation possible pour le conventionnement en zone sur-dotée
Cette CPN a aussi permis d'instaurer un nouveau motif de dérogation pour l'installation d'un masseur-kinésithérapeute en zone sur-dotée, lié à la vie personnelle. Ce motif existait déjà poru les sages-femmes et est défini ainsi dans l'avenant 4 à leur convention : "nécessité pour des raisons personnelles, familiales ou professionnelles pour une sage-femme libérale exerçant dans une zone sur-dotée de réduire significativement et durablement son activité d’au moins 50 % par rapport à son activité observée au cours des 2 années précédentes. Cette réduction d’activité doit durer au moins 2 ans. Dans ce contexte, elle pourra faire appel à une collaboratrice ou une associée pour prendre en charge la patientèle restante et permettre la continuité des soins au sein du cabinet existant, pour au minimum la durée de réduction d’activité de la sage-femme titulaire du cabinet."