Marie-Paule Brunet «Ensemble à l'écoute des masseurs-kinésithérapeutes libéraux»
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1582 - 25/02/2021
Kiné actualité : Pouvez-vous vous présenter et nous dire pourquoi vous êtes candidate ?
Marie-Paule Brunet : Fortement ancrée dans la région Centre-Val de Loire, c’est naturellement que je me suis installée à Amboise après avoir obtenu mon diplôme en 1998. J’exerce aujourd’hui avec 3 associés et une assistante. Nous avons une activité mixte cabinet/domiciles et polyvalente du fait de nos différentes formations : DLM, Mézières, urologie, rééducation en piscine…
Je suis syndiquée à la FFMKR depuis mon début d’activité et j’ai, dès le départ, représenté mon syndicat à la commission paritaire départementale d’Indre-et-Loire, qui permet de discuter des relations entre les kinésithérapeutes libéraux du département et la CPAM. Actuellement, j’y siège avec Hélène Wiart et Michel Girard, tous deux présents sur la liste que nous défendons pour les élections à l’URPS [1].
Selon vous, quel rôle doit jouer une URPS ?
La mise en place des URPS m’a donné l’espoir de mieux coordonner nos efforts avec les autres représentants des professions de santé pour mettre en place des actions communes de dépistage et de soin (action “Protège ton dos”, parcours de soins coordonnés pour les patients...), où chacun œuvre pour le bien de tous.
En outre, l’URPS-MK Centre-Val-de-Loire doit aider ses 1 850 kinésithérapeutes libéraux à prendre leur place pleine et entière dans le développement de leur exercice professionnel en devenant moteur dans la mise en place des actions coordonnées de santé, dans la gestion des crises sanitaires, dans l’aide et la formation des maîtres de stage, dans l’élaboration de meilleures réponses possibles pour faire face aux déserts kinésithérapiques de notre région et, surtout, dans le soutien confraternel en restant à l’écoute de chacun afin qu’aucun kinésithérapeute ne se retrouve seul devant un problème.
Quelles sont les propositions de la FFMKR pour la région Centre-Val de Loire ?
La meilleure prise en charge possible de nos patients reste notre objectif principal. Pour cela, nous souhaitons continuer à indemniser les maîtres de stages et accompagner financièrement, pour les encourager, les confrères qui s’investissent et se forment pour devenir maîtres de stage, pour pratiquer des tests PCR ou encore pour devenir chef de projet pour le développement d’actions coordonnées.
Nous entendons poursuivre le travail interprofessionnel avec les 9 autres professions de santé au sein de la fédération des URPS, lieu de partage indispensable et cohérent, et valoriser la plateforme collaborative “e-CPTS”, dédiée aux CPTS de la région.
Nous voulons favoriser le dialogue et la communication avec tous les acteurs (Conseil régional, hôpital, Ordre, ARS, CPAM, École universitaire de kinésithérapie d’Orléans), promouvoir des actions de prévention (notamment dans le sport-santé) et développer le soutien aux associations dans lesquelles les kinésithérapeutes libéraux sont engagés, comme Octobre Rose et les Virades de l’espoir.
Enfin, nous souhaitons améliorer l’accès aux soins de kinésithérapie dans les territoires où il en manque, en créant une commission de communication à l’attention de l’école d’Orléans et des élus locaux.
Pour mettre en place ce projet, je suis entourée d’une équipe compétente et proche du terrain, représentative de toute la région Centre. Sans un syndicat fort, il est difficile de se battre, même au niveau régional.
[1] Retrouvez tous les noms des candidats pour la région Centre-Val de Loire, le calendrier des élections et le programme de la FFMKR sur www.urps2021.ffmkr.org
© D.R.