Le président de la République annoncera à la rentrée de nouvelles mesures dans la stratégie de lutte contre l’endométriose initiée en mars 2019 par Agnès Buzyn, alors qu’elle était ministre de la Santé. Des filières dédiées doivent notamment être mises en place dans chaque région. En mars dernier, Olivier Véran a confirmé la poursuite de cette stratégie et devrait faire des annonces prochainement.

Lors d’un échange en visioconférence avec les kinésithérapeutes, le 17 mai, il a évoqué le rôle de ces derniers auprès des patientes souffrant d’endométriose. “Il peuvent agir de manière analytique, en externe et en interne, et de manière globale, en proposant les techniques suivantes : massages, mobilisations actives et passives, thérapie manuelle, biofeedback, physiothérapie, rééducation posturale, rééducation respiratoire, ETP”, rappelle le CNOMK dans une fiche diffusée en avril 2019 (à télécharger sur en cliquant ici). “Il va pouvoir aider la femme sur différents aspects de la maladie : en menant un travail abdominal et respiratoire (souvent les patientes avec un ventre douloureux ne le mobilisent plus, or retrouver une respiration abdominale pourra aider à la détente, la gestion de la douleur, et agir sur le transit), en travaillant sur les dyspareunies superficielles (en lui apprenant à relâcher son périnée) ou profondes (en levant les adhérences et en redonnant de la mobilité aux tissus), en travaillant les points gâchettes internes.” Le kinésithérapeute peut aussi accompagner la patiente vers la reprise d’une activité physique qui va contribuer à son bien-être global.

Rappelons que l’endométriose est une maladie chronique qui touche près d’une femme sur dix et est la première cause d’infertilité en France.

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