Savez-vous quels sont les thèmes de formation les plus recherchés par les kinésithérapeutes ? On peut distinguer 2 tendances : d’une part les grandes spécificités d’exercice (sénologie, sport, cicatrices), d’autre part ce qui touche à la diversification d’activité et au bien-être (yoga, Pilates). Cela présage-t-il du futur visage de la profession ? Ou reflète-t-il les lacunes de la formation initiale, dont il serait déraisonnable d’attendre qu’elle aborde en détails toute l’étendue du champ d’activité de votre profession ?

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de venir aux 20es Assises de la kinésithérapie qui se dérouleront à Arles les 3 et 4 juin (lire p. 6-7). Elles porteront sur les spécificités d’exercice. Sont-elles inéluctables ? Qui en tire des bénéfices : le kinésithérapeute, le patient, le système de soins… ? Pourquoi certains y sont-ils farouchement opposés et d’autres passionnément favorables ?

Les spécificités auront-elles la peau de la profession telle qu’on la connaît aujourd’hui ? Ce sera l’occasion d’en débattre, et de faire entendre votre point de vue. Il est encore temps de vous inscrire sur www.maisondeskines.com, rubrique “Événements”. 50 places gratuites sont réservées aux étudiants.

Dans un autre domaine (une autre dimension…), la société Neuralink d’un certain Elon Musk (celui qui vient de s’offrir Twitter pour la modique somme de 40 Mds €) a annoncé qu’elle procèderait cette année aux premiers essais sur des volontaires humains d’un implant cérébral, qui doit permettre à des personnes handicapées physiques de récupérer une capacité de mouvement. Ou à des aveugles de retrouver la vue. Ou de piloter une voiture (au hasard : une Tesla) par la pensée, que sais-je ! Vertigineux.