Un décret publié fin avril au “Journal officiel” précise les conditions techniques de fonctionnement de l’activité de soins critiques, en particulier le nombre de lits minimum que doit comporter une unité, l’équipe médicale et non médicale requise et le ratio soignant/lit.

L’activité est répartie en 2 modalités, adulte et pédiatrique. Pour la partie adulte, une unité doit comporter au moins 8 lits pour une unité de réanimation, et 6 pour des soins intensifs polyvalents ou spécialisés. Les unités de soins intensifs spécialisés doivent comporter au moins 6 lits en cardiologie, 4 en neurologie vasculaire et 6 en hématologie.

Chez les adultes, la réanimation doit compter 2 infirmiers pour 5 lits ouverts, 1 aide-soignant pour 4 lits, 1 kinésithérapeute expérimenté en soins critiques et disponible 7 jours sur 7 et 1 psychologue. Pour les soins intensifs (polyvalents ou spécialisés), il faut 1 infirmier pour 4 lits, 1 aide-soignant pour 4 lits le jour et 8 lits la nuit, 1 kinésithérapeute expérimenté en soins critiques.

Le décret insiste par ailleurs sur l’intégration de ces unités dans les filières territoriales de soins critiques afin de favoriser les coopérations et fluidifier les parcours de soins et les transferts de patients.

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