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Brèves santé

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Kiné actualité n° 1398 - 26/03/2015

GRANDE-BRETAGNE
FAIRE PAYER LES OBÈSES ?
En Grande-Bretagne, le Premier ministre, David Cameron, a demandé à des experts du ministère de la Santé d’étudier la possibilité de retirer aux personnes obèses qui refusent les secours de la médecine les allocations qu’elles touchent lorsqu’elles ne peuvent plus travailler (jusqu’à 250 € par semaine environ). Environ 100 000 personnes en bénéficieraient. (Le Quotidien du Médecin)

CHIRURGIE
LE PATIENT DEBOUT JUSQU'AU DERNIER MOMENT
Habituellement, les patients qui doivent être opérés arrivent au bloc sur un lit, vêtus de la fameuse blouse ouverte dans le dos, après avoir patienté un (parfois très long) moment dans un couloir. Cela va peut-être changer. Quelques hôpitaux (les centres anti-cancer Paoli-Calmette à Marseille et Léon Bérard à Lyon, l’Institut mutualiste Montsouris à Paris…) ont mis en place de nouveaux protocoles en vertu desquels le malade, lorsque cela est possible, arrive au bloc habillé et debout. Résultat : moins d’anxiété pour lui, plus de temps pour les brancardiers qui peuvent se consacrer à d’autres tâches, plus de fluidité dans le rythme des interventions… Tout le monde y gagne ! (Le Figaro)

CANADA
UN MEDECIN CORRIGE WIKIPEDIA
Médecin urgentiste à Cranbrook, au Canada, le Dr James Heilman s’emploie à corriger les articles incorrects de Wikipédia. Passionné, il s’est fixé pour objectif d’améliorer les 200 articles médicaux les plus consultés du site. Une œuvre de salut public : une étude de 2011 a démontré que 50 % des médecins utilisent Wikipédia dans leur diagnostic, et que le site était la deuxième source d’informations la plus utilisée par les étudiants en médecine…

SUCRE
L’OMS PLUS SEVERE QUE LE PNNS
Chez les enfants comme chez les adultes, “l’apport de sucres libres devrait être réduit à moins de 10 % de l’apport énergétique quotidien”, et “le ramener à moins de 5 % présenterait des avantages supplémentaires pour la santé”, affirme l’OMS. Un seuil inférieur à celui préconisé par le Programme national nutrition santé (PNNS) 2011-2015 : 7 % chez l’adulte et 20 % chez l’enfant. L’OMS recommande “fortement” de s’y plier en raison des risques de surpoids et de caries liés à une consommation excessive de sucre. Elle plaide pour un meilleur étiquetage des aliments et une politique fiscale ciblée sur les aliments et boissons à forte teneur en sucres libres.

© cruphoto/Istockphoto

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