Le ministère de la Santé a accordé (Journal officiel du 10 mars 2016) une nouvelle série d'agréments à des écoles d'ostéopathie, qui avaient initialement été recalées.

On en compte huit de plus. Soit 31 écoles au total, habilitées à dispenser une formation en ostéopathie. Certaines uniquement pour les étudiants post-bac, d'autres exclusivement pour les professionnels de santé, d'autres encore pour les deux.

Neuf mois après la publication d'une première vague de 23 agréments attribués au terme de la nouvelle procédure instaurée à l'automne 2014, la commission chargée d'ausculter les dossiers a revu sa copie. Plusieurs écoles recalées avaient contesté le refus du ministère devant les juridictions administratives et ont obtenu gain de cause, tandis que d'autres ont obtenu un agrément provisoire.

Les huit établissements nouvellement agréés sont les suivants : le centre d'ostéopathie Atman à Nice, Andrew Taylor Still Academy (ATSA), le Collège ostéopathique du Pays basque (COPB), l'école Danhier d'ostéopathie, l'Institut de formation supérieure en ostéopathie (IFSO) de Vichy, l'Institut d'ostéopathie de Bordeaux (IOB), l'école européenne d'ostéopathie du campus privé d'Alsace (Oscar) et Ostéobio à Cachan (Val-de-Marine).

Les agréments sont attribués pour cinq ans, au lieu de quatre auparavant.

Le ministère de la Santé a par ailleurs augmenté la capacité d'accueil de sept écoles déjà agréées : le Centre international d'ostéopathie (CIDO - 330 places), le Collège ostéopathique Sutherland de Strasbourg (330 places), le Conservatoire supérieur d'ostéopathie (CSO Paris - 500 places), le Conservatoire supérieur d'ostéopathie de Toulouse (CSO-Toulouse - 283 places), l'Ecole supérieure d'ostéopathie (ESO SUPOSTEO - 814 places), l'Institut supérieur d'ostéopathie du Grand Montpellier (ISOGM - IFBO, 260 places) et l'Institut toulousain d'ostéopathie (ITO) de Toulouse (500 places).

Dans ces conditions, il ne faudra pas s'étonner si le nombre d'ostéopathes en exercice reste largement supérieur aux besoins de la population et si bon nombre d'entre eux continuent à ne pas réussir à vivre de leur art, comme le montrent chaque année les statistiques.

(Source: APM)