Ouverture des Deaflympics, les Jeux Olympiques pour les sourds
Alexandra Picard
- 18/07/2017
En attendant d'hypothétiques Jeux Olympiques à Paris en 2024, pleins feux sur les Deaflympics, Jeux Olympiques destinés aux sourds et malentendants, qui débutent aujourd'hui à Samsun, en Turquie. Dans le staff médical français, trois kinésithérapeutes veilleront sur les 45 Bleus engagés dans 7 des 21 disciplines que compte cette compétition.
Pour emmener l’équipe de France, c’est Steeve Touboul, double champion d’Europe de cyclisme, qui a été choisi comme porte-drapeau. Il espère bien retrouver cet été la plus haute marche du podium.
Découvrez ici les athlètes de la délégation française et les différentes épreuves
Afin qu’ils puissent être au maximum de leurs performances, trois masseurs-kinésithérapeutes (Mélanie Collin, Anne Germain et Julien Michaut) et un médecin, Claire Delpouve, seront sur place, envoyée par la Fédération Française Handisport.
Leur rôle : soigner les bobos et favoriser la récupération après chaque épreuve. Pour assurer la prise en charge de tous les athlètes français engagés dans les Deaflympics, une permanence sera installée dans un espace dédié où quatre tables pourront les accueillir. Et pour les épauler sur les différents sites de la compétition, les kinésithérapeutes seront amenés à les suivre en fonction des nécessités et du planning. Un rythme intense pour des praticiens bien rôdés à ce type d’événements. Anne Germain s’occupe depuis de nombreuses années du judoka Cyril Jonard, à la fois déficient visuel et auditif, qui décrocha une médaille d’argent lors des Deaflympics de 2013, et revient cette année. Pour communiquer avec lui, elle a appris à "signer" en prenant les mains du judoka. Julien Michaut suit quant à lui depuis trois ans l’équipe de France de foot.