Je sollicite la possibilité de répondre à Monsieur Lardry (courrier paru dans le Ka n°1401 [1] ). J’ai été chagriné par ses propos. En effet, nous les masseurs-kinésithérapeutes, nous pouvons masser les personnes qui nous entourent de deux façons.
Si c’est nécessaire, si nous connaissons la technique, si le patient nous présente une ordonnance ou bien nous le demande, nous pouvons effectuer un massage thérapeutique ou de la massothérapie (massothérapie abdominale à visée évacuatrice, par exemple). Cette massothérapie, et cela vaut pour d’autres, est connue – ou pas – de nos confrères. En tout cas elle existe et, selon moi, relève encore de notre monopole ;
Et puis il y a le massage, qu’il soit qualifié d’hygiénique, sportif, relaxant, esthétique, etc., que tout le monde peut pratiquer, selon ma conviction personnelle.

"Si on veut ouvrir une boutique,
si on veut gagner sa vie en étant masseur ou masseuse,
il faut se conformer à la réglementation en vigueur !"

Le massage suppose d’après moi d’avoir d’une part un sujet qui accepte d’être massé, et d’autre part de vouloir le masser. Pour moi, c’est suffisant ! Après, si on veut ouvrir une boutique, si on veut gagner sa vie en étant masseur ou masseuse, il faut se conformer à la règlementation en vigueur !
Pour conclure, j’ajoute que j’espère pouvoir encore arborer mon titre de “masseur-kinésithérapeute”, dont je suis fier, pendant quelques années malgré mon âge canonique. Nous disposons de cette double casquette : le pouvoir de masser et le droit de rééduquer. Les “frotteurs” des pays voisins peuvent venir, nous sommes les meilleurs ! Pas vrai ? Pour terminer, j’adresse mes respectueuses confraternités à Monsieur Lardry.

Jacques FRANCEIX (26)

[1] "Le monopole du massage n'a jamais existé", consultable dans cette même rubrique.