Dans le courrier publié le 18 février (Ka n°1435), je comprends les arguments de Guillaume Plazenet et ceux de Daniel Paguessorhaye concernant le titre éventuel de “physiothérapeute”.
Certes, ce changement déconcerterait un temps prescripteurs et patients, mais relayé par les médias, cela ne me semble pas le plus important.

"Une suggestion pour un nouveau titre qui pourrait concilier les divers avis :
“kinéphysiothérapeute” ou “physiokinésithérapeute”.

Retraité et ne bénéficiant plus des circulaires fédérales, je ne connais pas le champ actuel des compétences des physiothérapeutes. Si ce dernier est déjà plus étendu que le nôtre, ou le deviendra, encore faudrait-il que cet élargissement soit accepté en France par les pouvoirs publics, la Sécu (augmentation des dépenses ?), etc. Quant aux médecins, ils n’ont jamais vu d’un œil favorable la moindre émancipation des paramédicaux. Que ce titre soit peu à peu adopté à l’international influencera-t-il nos élus ? Pas sûr !
Notre titre définit assez bien notre exercice. L’autre moins, à mon sens. Il limite davantage l’appétit d’autres catégories, bien mieux qu’un décret de compétence qui finit par être contourné, dévoyé. En effet, si dans les années 1980 les plaintes déposées contre les massages illégaux étaient systématiquement gagnées, qu’en serait-il aujourd’hui ? De même, il y avait déjà des “frottements” autour de la gymnastique. Avec les EPS, nous sommes depuis descendus de plusieurs niveaux puisque ce sont maintenant les Staps et les maîtres-nageurs sauveteurs (MNS) qui nous contestent. Ne lâchons pas la proie pour l’ombre.
Réfléchissez !
Une suggestion pour un nouveau titre qui pourrait concilier les divers avis : “kinéphysiothérapeute” ou “physiokinésithérapeute”.

Max Laurent (59)