"Convoqué"
29 juin 2016
Votre courrier :
J’ai été convoqué récemment par le conseil départemental de l’Ordre, qui m’avait demandé de supprimer ou modifier mon site Internet. Je précise qu’il s’agit plutôt d’une carte de visite virtuelle (juste deux pages !) et qu’il est entièrement dévolu à mon activité d’ostéopathe. Je n’ai donc pas compris pourquoi l’Ordre me demandait de le modifier (en indiquant ma qualité de masseur-kinésithérapeute) ou de le supprimer. On m’a expliqué qu’étant MKDE, je devais respecter la charte de déontologie du CNOMK, y compris dans le cadre de mon activité d’ostéopathe.
La difficulté, c’est qu’aujourd’hui, tout passe par Internet. Un client qui cherche un ostéopathe sur un moteur de recherche écrira “ostéo” et pas “kiné”, offrant donc toute la visibilité aux “ni-ni” et fermant la porte aux ostéopathes professionnels de santé. La profession recule… et l’Ordre refuse aux professionnels que nous sommes la possibilité d’être présents au même titre que les “ni-ni”.
C’est ce que j’ai expliqué aux représentants de l’Ordre, et on m’a répondu que les textes étaient là et qu’il fallait les respecter. Ce que je comprends.
L’un des représentants ordinaux présents ce jour-là a tout de même avoué que cette situation posait de réelles difficultés.
Aujourd’hui, la société évolue vers un mode de communication qui passe presque exclusivement par le Net.
Or certaines règles qui encadrent notre profession ont plusieurs temps de retard, ce qui nous pénalise.
Ce jour-là, on m’a aussi reproché d’avoir écrit sur la porte d’entrée de mon cabinet, avec des autocollants, “Cabinet de kinésithérapie et d’ostéopathie”. Ce n’est apparemment pas conforme à notre code de déontologie.
En fin de compte, j’ai été obligé de m’engager soit à supprimer mon site, soit à le modifier, ainsi que ma vitrine en apposant le logo officiel de la profession.
Et à aucun moment on ne m’a proposé de l’aide sur quoi que ce soit.
Un MKO