"Réponse à Alain et Marc Diard"
17 mai 2017
Votre courrier :
Dans votre billet paru dans Kiné actualité daté du 2 mars 2017, vous évoquez votre attachement à l’appellation de la profession. Votre opinion, pour autant qu’elle soit respectable, reste fondée sur des hypothèses, voire des suppositions, telle celle du patient à qui il faut accorder plus de lucidité.
En 1936, les masseurs médicaux (diplômés) et les infirmiers-masseurs (diplômés), attachés à leur profession, ont choisi d’éliminer ces deux appellations et d’avoir retenu un terme utilisé par les médecins (en 1900), repris par les professeurs d’éducation physique (à partir de 1932), celui de kinésithérapie, pour désigner la Société de kinésithérapie.
Les seuls freins constatés ont été ceux des… médecins et des anciens masseurs médicaux ! Les patients s’y sont retrouvés sans difficulté !
Depuis cette période, la SDK a été affiliée à la World Confederation of Physical Therapy (WCPT). Certes, elle aurait pu adopter l’appellation de physiothérapie à cette époque. Alors pourquoi changer de nos jours ? La kinésithérapie appartient à la physiothérapie, la profession a changé de siècle et l’échographie n’est pas une pratique de massage, ni de kinésithérapie, pas plus que l’électrothérapie, l’auscultation ou l’aspiration trachéale. Ce sont seulement des pratiques de physiothérapie.
Leurs “bons vieux kinés” ont pris leur retraite, laissant leur cabinet à un physiothérapeute, aussi kinésithérapeute. Ceci ne changera en rien la “très bonne image” perçue du praticien. Le patient verra qu’il n’y a aucune différence entre les deux professionnels et il ira chez “le physio” sans craindre de s’être trompé de professionnel.
Physiothérapiquement vôtre.
M-Ph. Durafourg (64)