L’hebdomadaire de la profession
pour les kinésithérapeutes

"Maladies vasculaires"

courrier-des-lecteurs

24 mai 2018

Votre courrier :

J’ai été très intéressé par votre étude parue dans le Ka n°1506 du 2 novembre 2017*. En effet, avant même l’existence de la nomenclature pour la rééducation vasculaire veineuse, artérielle et lymphatique, nous pratiquions celle-ci depuis 1985 à l’école de médecine vasculaire de l’hôpital Trousseau, à Tours, avec le Pr Barsotti (1re thèse sur la rééducation des artéritiques des membres inférieurs).

Ayant publié des articles dans différentes revues de médecine vasculaire et phlébologique, dans les années 1980-1990, et pour répondre à mes correspondants, j’ai décidé de réaliser une vidéo, en 1996, sur la “rééducation vasculaire veineuse et lymphatique”. Celle-ci a obtenu, à ma grande surprise, le 3e prix de médecine interne au Festival international du film médical d’Amiens, en septembre 1998.

Votre travail insiste à juste raison sur la mobilisation du diaphragme lors de la respiration.

L’exercice que nous pratiquions est une mobilisation respiratoire par des autoélongations, avec travail des muscles abdominaux et travail d’inspiration/expiration.

En ce qui concerne la maladie variqueuse, l’étiologie a été démontrée en 2015. En fait, ce que je soupçonnais depuis 30 ans s’est confirmé : la maladie variqueuse est globale, profonde à 90 % et superficielle à 10 %, transmise par la mère, avec intervention des métallo-prothéases.

Donc il n’y a plus de varicosités “esthétiques” ou de tronc veineux à opérer. Il y a une manifestation globale superficielle et profonde d’une maladie variqueuse, quelle que soit l’importance de sa manifestation superficielle.

*“Les effets de différentes gymnastiques abdominales de type hypopressif sur le retour veineux du membre inférieur”, de Christine Colaone. Article reproduit avec l’aimable autorisation de Kinésithérapie Scientifique.

Dr Bernard Traissac (33)