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"Clic !"

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19 décembre 2018

Votre courrier :

En un clic, vous commandez ce qui vous plaît parmi des millions d’articles. La chose est possible parce que des start-up, mais aussi des sociétés confirmées, s’inscrivent sur la plateforme Internet pour développer leur capacité de vente en élargissant le nombre de leurs contacts.

Cela fonctionne avec un abonnement mensuel, une commission sur les ventes et une tarification selon les services utilisés. Le but est à la fois d’élargir la gamme de produits pour satisfaire rapidement le client, améliorer l’activité des petites et moyennes entreprises et développer le chiffre d’affaires de la plateforme mondialisée. Tout le monde doit donc s’y retrouver : le client qui accède rapidement et au meilleur prix à ce qu’il souhaite, l’artisan qui améliore sa production et le fournisseur qui mondialise son activité.

En France, Amazon assure 18,7 % du commerce en ligne en 2017, soit 5,7 milliards d’euros.

Aujourd’hui l’entreprise s’intéresse à l’assurance.

Les frontières entre les activités deviennent perméables. Certains y voient une opportunité (Aviva), d’autres une menace (Allianz).

Google avait lancé un comparatif d’assurances. Amazon propose ses e-solutions à ces mêmes compagnies (Aviva). C’est 560 000 personnes à travers le monde, un chiffre d’affaires de 177,9 milliards de dollars en 2017, soit + 31 %.

Ces activités en ligne s’éloignent de plus en plus du petit commerce dans lequel la présence physique était la clé de la relation et de la réussite, mais aussi du lien social. Les grandes surfaces se développant mirent à mal ces petites entreprises. Désormais, elles connaissent à leur tour des difficultés face aux géants du e-commerce.

À moins que - tel est pris qui croyait prendre - ces petites et moyennes entreprises et très petites entreprises utilisent l’outil numérique du géant pour se maintenir et, qui sait, se développer et créer le lien social.

Bernard Gautier (93)