Je ne suis pas gilet jaune car je porte une blouse blanche de kiné libéral depuis 32 ans. J’irai sur les cahiers de doléances inscrire ce qui me paraît être urgent : mettre à plat la protection sociale des paysans, commerçants, artisans, professions indépendantes et libérales. Comment tolérer encore que les salariés du public et du privé, numériquement dominants, bénéficient d’un ou deux jours de carence seulement, alors que pour nous, c’est 90 jours ?

En avez-vous parlé à vos patients ? Les avez-vous informés ? Quelles ont été leurs réactions ?

Ce n’est pas la faute de la Carpimko ni celle de nos élus syndicaux. Mais il faut changer d’urgence le logiciel de notre protection sociale.

La féminisation des professions de santé induit des risques nouveaux liés aux maternités, qui profiteront d’ailleurs à l’ensemble des caisses de retraite. Il faut protéger encore plus nos consœurs pour qu’elles ne vivent plus avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.

Alors chères consœurs, chers confrères, bataillez (pacifiquement mais avec force) dans toutes ces assemblées, ces lieux de débats qui vont bientôt s’ouvrir dans toute la France !

Bonne année à toutes et tous.

Hervé Got (33)