L’hebdomadaire de la profession
pour les kinésithérapeutes

“Homme réparé, homme augmenté.”

courrier-des-lecteurs

1 mars 2019

Votre courrier :

Bonjour chers tous,

“Homme réparé, homme augmenté.” Notre métier de MK et MKO est-il à une croisée des chemins ?

L’importance du toucher avec nos mains sera-t-il toujours d’actualité ? La science promeut la réalité fondée sur des faits dûment démontrés… Soyons prudents dans toutes nos décisions avec cette époque de “disruption” ; tout paradigme nouveau entraîne souvent la chute de l’ancien.

Il est souhaitable de garder à l’idée que notre savoir pratique peut engendrer des bénéfices pour nos patients, individuellement et collectivement. J’emprunte ces propos à la présidente de la HAS, Dominique Le Gudulec, qui s’exprimait sur l’homéopathie.

Nous sommes des professionnels, MK et MKO, responsables des soins prodigués à nos patients, de nos techniques, avec des compétences qui permettent de cerner nos limites, primum non nocere.

Aujourd’hui, l’incertitude et la rapidité sont de mise. Les indicateurs actuels pour évaluer sont vite dépassés et souvent, c’est avec la sérendipité que cela devient pertinent.

Cependant la nécessité de plaire au patient demeure, d’où l’importance de l’empathie soignant/soigné par le toucher.

Il est de bon ton dans la “Silicon Valley”, en comparaison, si vous me le permettez, de pratiquer les sciences contemplatives, corrélativement aux acquis des dernières technologies des neuroscientifiques, afin de développer l’intelligence émotionnelle.

Notre rôle de praticien responsable envers nos patients doit s’appuyer sur une éthique irréprochable. Mais c’est un demain… à 2 mains ?

Jacques Lapouméroulie (17)