Le burn out est partout. On en parle de plus en plus. La semaine dernière, le sujet a fait la une de L’infirmière magazine, qui a publié un grand dossier intitulé “Soigner les soignants”, et de La lettre de l’Ordre des chirurgiens-dentistes, qui a mené une enquête pour prendre le pouls de la profession ; il a fait l’objet d’un reportage sur Arte le 3 octobre (“Burning out, dans le ventre de l’hôpital”, sans doute visible en replay, pour ceux que cela intéresse), et d’un communiqué de presse de la MACSF, qui prend le problème très au sérieux et annonce avoir mis en place une série d’outils pour aider les professionnels concernés.

Heureusement, la prise en charge de ceux qui souffrent a beaucoup progressé ces dernières années. Un grand colloque organisé à Paris le 11 décembre permettra de faire le point sur les initiatives qui fonctionnent – comptez sur nous pour les médiatiser (lire p. 14-15). En tout cas, la médiatisation a un intérêt indéniable : elle brise le tabou, petit à petit. Et pour ce qui concerne l’hôpital public, peut-être qu’à force, les pouvoirs publics finiront par comprendre qu’il est vital de donner aux personnels les moyens de travailler décemment.

On progresse aussi du côté de la prévention de certains TMS et des accidents du travail, en partie grâce à ceux d’entre vous qui investissent ce secteur. Nous vous proposons cette semaine un reportage sur le tout nouveau “Centre d’évaluation et de prévention articulaire” qui vient d’être inauguré à Chambéry,  et accueillera trois types de publics : sportifs, salariés et personnes âgées. On y maîtrise l’art du bilan à la perfection !