L’hebdomadaire de la profession
pour les kinésithérapeutes

Le «Millésimes 62» à Paris : Une belle adresse à Montparnasse

Sandrine et Stéphane Savorgnan

Damien Regis
Kiné actualité n° 1398 - 26/03/2015

Si le "Millésimes 62" vaut le détour par son ambiance chaleureuse, avec sa salle élégante où brûle un feu de cheminée et trône une bibliothèque, il le doit aussi à sa cuisine gourmande et faite maison, au gré des saisons. Beaucoup en ont déjà fait leur repère.

Le patron, Stéphane Savorgnan, est un lointain descendant de l’explorateur Savorgnan de Brazza (oui, celui qui sillonna l’Afrique centrale) mais il n’aime pas trop en parler. Peut-être de peur que le client ne soit effrayé par l’aventure de sa cuisine ? Plein d’humour, ce solide cuisinier originaire du Sud-Ouest est surtout un fou de travail soucieux de satisfaire ses clients. Un sacerdoce pour lequel il est parfaitement secondé par Sandrine, son épouse, qui accueille en salle de façon très chaleureuse.
Depuis 2007, tous deux ont fait du “Millésimes 62” une adresse recherchée pour l’excellence de sa cuisine de marché, faite maison bien sûr, et souvent à la minute. Une chose assez rare dans ce quartier de Montparnasse où se concentrent beaucoup de restaurants pour voyageurs en transit. Sur une carte riche et variée, pour plus de commodité toutes les entrées sont à 12 €, les plats à 19,50 € et les desserts à 9 €. Il ne reste plus qu’à composer son menu selon son appétit du moment.
Pour commencer, la carte propose entre autres une fraîcheur d’écrevisses et pomme fruit, un tartare de saumon de Norvège, une pressée de lapin au pesto sur roquette, un croustillant de jarret de porc ou encore une crème de potiron avec une royale de tourteau. Tout cela est absolument savoureux car d’une fraîcheur parfaite.

Espadon au caramel de soja. Poitrine de cochon du Sud-Ouest confite.


L’embarras du choix
Parmi les plats principaux, l’accent est mis sur les produits de la mer, avec notamment un dos de bar à la plancha, des noix de Saint-Jacques rôties (+ 6 €), un curry de lotte, un espadon au caramel de soja (fameux) ou encore un pavé de cabillaud rôti. Côté viande, nous vous recommandons la poitrine de cochon fermier du Sud-Ouest confite, la royale de bœuf poêlée sauce au poivre ou encore le suprême de poulet fermier. Les serveurs, efficaces, vous guideront pour choisir les accompagnements.
Le choix est difficile également pour les desserts entre le fondant au chocolat noir avec sa glace rocher (excellent), le pain perdu façon Millésimes (étonnant) ou le moelleux aux pommes tièdes et son caramel beurre salé. Sans oublier la tarte sablée au citron meringuée et le cheesecake au coulis de fruits rouges. Notre préférence va au tiramisu crémeux “grand arabica”, vraiment remarquable.

Pain perdu façon Millésimes.


La maison propose aussi deux formules à 27 € (deux plats) ou 30 € (trois plats) et, le midi au bar, un sympathique plat du marché à 16,50 € avec un verre de vin et un café.
Les vins de la carte, parmi lesquels quelques appellations réputées, sont proposés à des tarifs raisonnables, avec un bon choix de vins au verre.   
Il est prudent de retenir sa table car le soir, le “Millésimes 62” devient le repère des clients des grands hôtels du quartier, discrètement envoyés là par les portiers !

Le Millesimes 62
13, place de Catalogne
75014 Paris
Tél. : 01 43 35 34 35

© D.R.



Rouge ou blanc
Deux pinots d’Alsace qui valent le détour

A part avec les huîtres et la choucroute, les consommateurs français tiennent encore trop à distance les vins d’Alsace, dont la qualité n’a pourtant plus rien à prouver. En témoignent les vins que nous vous proposons ici, tous deux d’une qualité rigoureuse et destinés, ensemble, à accompagner un bon repas familial.

Alsace Grand cru Steinert, pinot gris 2008
Sa belle robe jaune d’or intense et brillante séduit l’œil d’emblée.
Le nez offre des notes d’ananas et de mirabelle, avec de légères touches fumées. La bouche est ample, puissante, heureusement ponctuée d’une pointe d’acidité qui donne fraîcheur et vivacité à ce beau vin 100 % pinot gris. Ce millésime 2008 peut être bu maintenant ou conservé en cave encore quelques années.
Parfait avec un poisson blanc en sauce, des filets de truite fumés, un carré d’agneau aux petits légumes, des tranches de gigot froid ou même un dessert au chocolat.
15,50 € TTC, départ cave.
Les vignerons de Pfaffenheim
5, rue du chai 68250 Pfaffenheim
Tél. : 03 89 78 08 08 et
cave@pfaffenheim.com
 
“Réserve particulière”, pinot noir 2010
Jolie robe cerise claire pour cet AOC Alsace rouge qui dégage des notes légèrement fumées/poivrées derrière un fruité cerise-fraise très séduisant. La bouche est très fraîche, souple, fluide, très peu tannique, avec une intéressante finale de fruits rouges. C’est un vin très prisé par les femmes.
On le servira avec une viande blanche (veau du Limousin cuit à basse température, poulet de Loué à la crème avec des morilles) ou un gigot de sept heures. Idéal également avec un magret de canard rosé servi avec des baies de cassis, ou encore un fromage doux, de préférence un Chaource ou un Brie de Meaux.
11,50 € TTC, départ cave.
Château de Riquewirh
Domaine Dopff & Irion
68340 Riquewirh
Tél. : 03 89 47 92 51 et www.dopff-irion.com

© D.R.

 

Commentaires :

Déposer un avis (vous devez être connecté) Soumettre
Tous les articles
Nous vous suggérons aussi...

Un livre pour tout savoir sur le dry needling

Sophie Conrard - 8 novembre 2019

Jan et Véronique de Laere, spécialistes du sujet, viennent de publier une somme sur le dry needling. L'objectif est d'aider leurs confrères à pratiquer en toute sécurité la puncture sèche...