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Santé publique : un grand plan national prévu début 2018

La promotion d'une alimentation saine et de l'activité physique est l'un des principaux objectifs de la stratégie de prévention en santé d'Agnès Buzyn.

Jean-Pierre Gruest (avec APM)
(05/09/2017)

"La médecine libérale au sein du nouveau système de santé". Tel était le thème des Rencontres de la Baule organisées ce week-end par la conférence nationale des URPS médecins libéraux. Conviée, Agnès Buzyn en a profité pour faire un certain nombre d'annonces. Elle a ainsi présenté les trois axes de la nouvelle stratégie nationale de santé, qui devrait être élaborée d'ici la fin de l'année. Sans surprise puisque déjà présents dans sa feuille de route, il s'agit de développer "la prévention et la promotion de la santé", d'encourager "la lutte contre les inégalités sociales et territoriales d'accès à une offre de santé de qualité", et d'"innover pour transformer notre système de santé".

La ministre de la Santé a également déclaré qu'"il y aura "un grand plan national de santé publique avec de la recherche en santé publique". Porté par le Premier ministre, ce plan sera publié "dans sa forme définitive" en mars ou en avril prochain. "Le ministère de la Santé gère 42 plans de santé publique (nutrition, santé au travail, santé environnement…) et beaucoup de sujets sont portés en interministériel. Donc, on va travailler à un plan national de santé publique qui donnera de la cohérence à ces 42 plans et qui mobilisera l'ensemble des ministères pour une stratégie de long terme sur la prévention en France", a-t-elle précisé.

Le service sanitaire pour les étudiants en santé est l'un des moyens prévus "pour familiariser les futurs professionnels de santé avec les enjeux de prévention", comme l'a expliqué Agnès Buzyn lors du dernier conseil des ministres, le 30 août. Elle est revenue sur ce sujet en indiquant qu'une mission conjointe entre le ministère de la Santé et celui de l'Enseignement supérieur avait été lancée "pour identifier les bonnes cibles, pour évaluer le temps, le format et les outils". En effet, "on ne peut pas envoyer 45 000 étudiants en santé sans être équipés, sans être formés, à porter la bonne parole, dont on ne sait pas ce qu'elle sera. Il y a quand même un enjeu de qualité derrière".

Les premières expérimentations de stage sont prévues dès mars 2018, l'objectif étant de proposer ce service sanitaire pour la rentrée universitaire 2018-2019.

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