Le nerf de la guerre
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1393 - 19/02/2015
Au cœur de toutes les discussions qui mobilisent tous les acteurs du DPC, depuis début janvier, il y a l’argent. Évidemment. Depuis le départ, on savait qu’il n’y en aurait pas assez pour tout le monde et que, tôt ou tard, on se trouverait dans une impasse. Ce moment est arrivé très vite : en moins de deux ans, on s’est aperçu que l’enveloppe prévue par le gouvernement était trop restreinte. Résultat, aujourd’hui, on est obligé d’envisager de rendre l’obligation de DPC triennale, et non plus annuelle. Pire : il est question de faire supporter le coût d’une partie du DPC (la partie évaluation des pratiques professionnelles, EPP) au FIF-PL, financé par les cotisations des professionnels.
On sait aussi depuis longtemps qu’il aurait été plus sain d’accorder l’agrément “DPC” aux formations plutôt qu’aux organismes qui les dispensent. Des dizaines d’entre eux ont profité de l’aubaine, ayant reçu le feu vert, et mis sur pied des centaines de formations – certaines étant parfaitement utiles et pertinentes, d’autres beaucoup moins… – qui ont contribué à dilapider le budget. Les acteurs du DPC seront-ils capables de redresser la barre ? Un rendez-vous important était prévu hier, 18 février, pour une synthèse des discussions du mois de janvier. L’objectif était de se mettre d’accord sur une nouvelle formule qui puisse recevoir ensuite l’aval du ministère de la Santé*.
Que vous exerciez en ville ou en milieu rural, au bord de la mer ou à la montagne, vous êtes nombreux à prendre le volant quotidiennement pour des séances à domicile, ou tout simplement pour vos déplacements personnels. C’est pourquoi nous inaugurons aujourd’hui une nouvelle rubrique mensuelle dédiée à l’automobile (p. 30-31), avec des informations concrètes, pratiques et sans langue de bois sur des véhicules susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture !
*En raison de nos délais de bouclage, nous ne pourrons vous en livrer un compte-rendu que la semaine prochaine.