Île-de-France
Bientôt des hôtels hospitaliers
Anticipant les expérimentations qui doivent être menées au niveau national, l’ARS Île-de-France a lancé un appel à candidatures pour la création d’hôtels hospitaliers, des “lieux d’hébergement non médicalisés portés par des établissements de santé” privés ou publics. Ces derniers ont jusqu’au 26 avril pour déposer un dossier définissant notamment le profil des patients éligibles à cet hébergement. Cinq projets seront sélectionnés.

Perte d’autonomie
Un livre blanc pour avancer
La Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) et l’International association of gerontology and geriatrics (IAGG) ont rédigé un livre blanc (à lire sur www.kineactu.com) sur la fragilité, pour mieux repérer et prendre en charge la dépendance chez les personnes âgées. Elles espèrent inspirer les auteurs du projet de loi sur le vieillissement en décrivant plusieurs expériences positives menées et en donnant une liste de médecins référents sur le sujet.


Objets connectés
Les français tentés mais inquiets
D’après une enquête du site 1001pharmacies.com, 99 % des Français seraient intéressés par les objets de santé connectée. La moitié en utilisent déjà pour le diagnostic ou le pronostic de certains pathologies et 65 % pour prévenir certaines maladies. Mais 70 % s’inquiètent de la sécurité des données récoltées. Et seuls 12 % (mais 49 % sur prescription d’un médecin…) seraient prêts à accepter l’implantation d’une puce pour mesurer certains paramètres biologiques. (TicSanté)

Urgences saturées
La faute aux libéraux ?
Avec l’épidémie de grippe cet hiver, les jours de grève des cliniques privées et surtout le “désengagement quasi-total des médecins libéraux de la permanence des soins”, les hôpitaux publics ont du mal à faire front ces temps-ci, selon la Fédération hospitalière de France (FHF), qui a adressé une lettre au Premier ministre pour se plaindre de la situation. Les urgences seraient “au bord de l’implosion”, le personnel “épuisé” et “exaspéré devant le comportement parfois irresponsable des autres acteurs de santé, qui laissent reposer sur les seuls hôpitaux publics les missions d’urgence”.

Grande enquête
VOS COMPTES AVEC LA SECU
Lorsque l’un de vos patients bénéficie du tiers payant, vérifiez-vous que la CPAM vous verse bien ce qu’elle vous doit ? Si oui, à quelle fréquence surveillez-vous vos comptes ? Combien de temps y consacrez-vous ? La tâche est-elle simple ou compliquée ? Et surtout, est-ce qu’il vous arrive de constater des erreurs ? Si oui, sont-elles fréquentes ?
Envoyez-nous vos témoignages : s.conrard@kineactu.com

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