Brèves
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1415 - 17/09/2015
Bien-être
La bataille continue
En juillet, certains députés ont proposé d’inscrire au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) le titre de “praticien en techniques corporelles de bien-être”. Craignant que cela n’entraîne un développement sauvage du massage de bien-être et désireuse de “défendre le massage pour et par les seuls masseurs-kinésithérapeutes”, la FFMKR s’est fermement opposée à cette proposition. Elle a appelé ses syndicats départementaux à mener des actions pour alerter les députés sur la nécessité de “respecter la loi”.
Ostéopathie
Mise au point du groupe Novétude
Mis en cause à plusieurs reprises par certains établissements de formation en ostéopathie non agréés (lire Ka n°1414 p. 12-13), qui l’accusent d’avoir bénéficié de passe-droits, le groupe Novétude a démenti tout favoritisme. Il rappelle que son établissement de Nantes, recalé, est en passe d’être fermé et que les capacités d’accueil de ses cinq écoles agréées sont inférieures de 380 étudiants par rapport au quota demandé, le conduisant à organiser le reclassement d’un certain nombre d’élèves.
Futures ARS
Les sièges identifiés
Suite à la réforme territoriale qui se mettra en place le 1er janvier 2016, le gouvernement a donné la liste des villes qui accueilleront les sièges des futures ARS. Pour les régions issues d’une fusion, Caen, Montpellier, Nancy, Bordeaux, Dijon, Lille et Lyon sont les heureuses élues.
Le chiffre
Sur les 575 salons de massage parisiens, plus de la moitié dissimuleraient en réalité des activités de prostitution, d’après la préfecture de police. Deux réunions ont déjà eu lieu pour tenter d’y remédier, avec notamment des représentants du CNOMK. Un label accompagné d’une charte éthique pour les vrais salons de massage pourrait voir le jour.
Désertification médicale
Une proposition
Le député socialiste de Haute-Garonne Gérard Bapt propose d’aménager une filière à l’université pour accueillir en Paces “des étudiants qui s’engageraient à exercer pendant huit ans dans un territoire médicalement défavorisé”, en augmentant le numerus clausus de 10 %. Cette idée ne plaît guère au Centre national des professions de santé, qui craint “la mise en place d’un système de diplômes à géométrie variable”.
Rhône-Alpes
L’URPS-MK lance “Géokiné”
Pour mieux comprendre la démographie des masseurs-kinésithérapeutes et anticiper d’éventuelles difficultés, l’URPS-MK de Rhône-Alpes a fait appel à un géographe pour élaborer des cartes interactives s’appuyant sur les habitudes de vie des populations, leurs flux mais aussi des données propres aux kinésithérapeutes (âge, prévision de départ à la retraite…). Résultat : une vision proche de la réalité du terrain, “aux antipodes de la démographie proposée par les ARS et l’assurance maladie”.
Plus d’infos : www.urmk-ra.org/geokine
Carte élaborée en fonction des "niveaux de risque" de chaque bassin de vie. |
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